Les Physical Unclonable Functions (PUF) constituent un axe de recherche important pour la lutte contre les contrefaçons et la sécurisation des systèmes embarqués. Elles ont le potentiel technique pour servir de méthode d'authentification ou pour générer des clés sans exposer le secret comme le ferait une mémoire non volatile, tout en respectant des exigences sur la consommation et le coût. De nombreuses constructions ont ainsi pu être proposées durant les deux dernières décennies. L'objet est ici de formuler un modèle conceptuel d'une PUF basée sur des couches minces d'oxydes micro-structurées et d'estimer sa capacité de diversification et donc justifier son intérêt dans le panorama de solutions actuelles. Cette étude permet également de contextualiser les contraintes qu'il s'agira de relever lors du passage à une phase d'industrialisation.